Le rôle du Conseil national de la Résistance iranienne dans la lutte contre l’injustice en Iran

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Le Conseil national de la Résistance iranienne ou le CNRI est présidé par une femme politicienne nommée Maryam Radjavi. Elle se bat et continue à se manifester pour toutes ses consœurs. En effet, ces dernières ont subi des actes de tortures, de la violence sexuelle, de la discrimination et toute autre forme d’injustice.

Qu’en est-il des droits défendus par la résistance iranienne ?

Consciente de la situation critique que vivent la plupart des Iraniennes, la présidente élue du CNRI est prête à se battre pour ces dernières. Elle a un plan bien bâti pour séparer l’État et la religion afin que les femmes en Iran puissent jouir de leurs droits. Ceux-ci inclus les droits à la liberté de la religion, de la politique et du social. Le but est donc d’égaliser les droits des hommes et de la gent féminine.

Par ailleurs, la Convention sur l’Élimination de toutes les formes de discrimination à l’Égard des femmes a été signée. Comme son nom l’indique, elle vise à supprimer le racisme, la discrimination, le colonialisme, l’agression, etc. Il est également à noter qu’elle permet à une Iranienne de profiter d’une vraie vie de famille. Aussi, elle pourra bénéficier des prêts bancaires ou hypothécaires et d’autres formes de crédits. En même temps, les femmes en Iran peuvent choisir librement leur lieu de résidence. En outre, elles ont le droit d’avoir une meilleure condition de vie. Effectivement, cette convention leur offre l’opportunité de pouvoir circuler et voyager librement. Dans le domaine du travail, les femmes iraniennes ont désormais l’occasion d’avoir un emploi stable. 

Comment les Iraniennes ont-elles vécu la discrimination et la violence ?

Il faut avouer que jusqu’à aujourd’hui encore, la condition de vie en Iran est tendue. De nombreuses femmes en Iran sont victimes d’injustice et d’inégalité. Dès leur plus jeune âge, il leur est interdit de discuter avec des garçons. Aussi, elles ne peuvent pas étudier la littérature anglaise, la biologie ainsi que 75 autres filières universitaires. Dans les écoles mixtes, si le professeur est un homme dans ce cas, les filles sont privées d’éducation physique. Il est également à noter que le taux de viol est de plus en plus élevé dans le pays puisqu’il n’est pas puni par la loi. Par ailleurs, si une femme refuse d’avoir une relation sexuelle avec son mari alors elle ne reçoit pas de pension alimentaire.

La condition des femmes en Iran est inquiétante parce que celles-ci n’ont aucun droit de témoigner sans la présence de deux hommes. Dans le cas contraire, le témoignage ne sera point pris en compte. En outre, les femmes n’ont aucun droit d’élever leurs enfants après le divorce. Voyager et partir en vacances sont de plus en plus difficiles sans l’accord de l’époux. Toutes ces raisons expliquent la revendication de la liberté et de l’égalité de sexe.

 

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