Etat complet de bien-être physique, mental et social, la santé est avant tout une richesse à laquelle devrait avoir accès chaque être humain vivant. Cependant, tel n’est pas toujours le cas en France, du fait de la désertification médicale grandissante certes, mais surtout en raison de la difficulté d’embauche, ce qui relance la problématique de l’emploi médical. Quel état des lieux peut-on faire du secteur de la santé en France en 2018 ? Quelles sont les différentes opportunités d’embauche dans le secteur public, et qu’en est-il du secteur privé ? Toutes les réponses à ces légitimes interrogations dans les lignes à venir.
La santé, un secteur d’activité florissant
D’entrée de jeu, il faut savoir que le domaine de la santé est l’un des secteurs d’activité les plus importants en France. Et pour cause, d’après de récentes estimations, on y compte près de 1 870 000 professionnels répartis sur le territoire soit 6.5% de la population active. Parmi eux, 1 32 0000 ont un emploi médical en milieu hospitalier, tandis qu’une proportion de 350 000 agents exerce en libéral. Ce secteur reste à forte orientation féminine, vu que seulement 30% de ces professionnels sont des hommes.
Cela dit, au-delà de ces chiffres flatteurs et de l’approche genre qui est respectée, la réalité est bien là, et l’on n’a pas besoin d’être un génie en algèbre pour constater la différence : quand on considère ces estimations, près de 200 000 spécialistes de la santé se retrouvent sans travail. Un effectif non négligeable, qui nécessite que la problématique de l’emploi médical en France soit reconsidérée, surtout que le renouvellement de la population s’accentue. Heureusement, diverses mesures sont prises aussi bien dans le public que dans le privé pour solutionner ce problème.
Les principales opportunités dans le secteur public
Le vieillissement de la population implique à la fois un fort taux de renouvellement des professionnels de la santé suite aux départs en retraite et parallèlement un besoin croissant des métiers de soins, aussi bien curatifs que préventifs, pour les personnes âgées. C’est conscient de ces implications et de la nécessité d’optimiser l’emploi médical que le gouvernement a décidé de prendre ses responsabilités, en mettant sur pieds une importante politique de recrutement.
En effet, le ministère du travail, de l’emploi et de la santé a confié sa volonté de lancer en premier lieu un recensement officiel de 200 professionnels de la santé, répartis en 8 grandes familles. Il s’agira des métiers du soin, de la rééducation et de l’appareillage, de la médico-technique, du social et de l’éducatif, de recherche et de l’innovation, de la qualité et de l’hygiène, de la technique et de la logistique, et enfin du management et de l’administratif.
Cette politique d’optimisation de l’emploi médical devrait diminuer un tant soit peu le nombre considérable de professionnels de la santé au chômage, d’autant plus que le recensement devrait être le premier d’une série de recrutements massifs dans le domaine de la santé pour l’année en cours, et pour de nombreuses autres à venir.
D’autres solutions non moins efficaces
Des efforts louables sont également consentis dans le privé, les hôpitaux et cabinets de ce secteur multipliant aussi les recrutements médicaux. Mieux, pour faciliter le contact entre les potentiels recruteurs et les professionnels de la santé en quête d’emplois, de nombreuses plateformes spécialisées sont mises en place.
D’une part, les employeurs y soumettent leurs besoins en personnel tout en spécifiant les domaines ou postes vacants, tandis que les praticiens correspondant aux profils voulus explorent plus facilement les offres et décident ou non de postuler. Toutes ces mesures permettent d’envisager à long terme un mieux-être du secteur de la santé et de l’emploi médical en France en 2018.
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