Raccordement, viabilisation, assainissement : tout savoir pour votre maison

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Lors de la construction ou la rénovation de sa maison, on est bien souvent confronté aux problématiques de raccordement, de viabilisation ou d’assainissement. Il est possible d’effectuer certains de ces travaux soi-même, mais la meilleure solution reste de faire appel à un professionnel. En effet, un mauvais raccordement ou un mauvais assainissement peuvent avoir de graves conséquences pour votre maison. Nous vous expliquons tout ce dont vous avez besoin de savoir dans cet article. A lire aussi : faire construire sa première maison à Toulouse.

Raccordement, viabilisation : comment faire ?

Se raccorder, c’est se connecter à un réseau public de distribution. Cela peut être pour de l’énergie comme du gaz ou de l’électricité, de l’évacuation des eaux usées ou encore le raccordement téléphonique. Dans tous les cas, le raccordement vous permet de bénéficier du réseau public et est indispensable pour ne pas être « isolé ». En fonction de la situation géographique de votre habitation, vous pourrez ou non être raccordé au réseau public. Il faut pour cela vous renseigner auprès de votre commune.

Ces raccordements doivent être certifiés par un professionnel agréé. Vous pouvez vous occupez du câblage à l’intérieur de votre maison, mais dès lors qu’il s’agit du réseau public, l’intervention d’un professionnel est obligatoire. Le raccordement par Enedis peut prendre quelques jours à quelques semaines en fonction de la zone géographique. Nous vous conseillons donc d’anticiper vos demandes.

Un terrain est dit viabilisé lorsqu’il est raccordé aux réseaux collectifs de proximité. Si votre terrain se trouve à plus de 100 mètres d’un réseau électrique, le coût de l’extension de réseau sera impacté sur votre commune.

L’assainissement non collectif

Il existe certains cas où les habitations ne peuvent pas être raccordées au réseau, notamment pour l’évacuation des eaux usées. Cela représente environ 25% des habitations en France. Soit la maison est trop isolée (par exemple en haute montagne), soit il s’agit d’un nouveau lotissement non raccordé, soit la commune n’a pas prévu de raccordement à cet endroit. Dans tous les cas, les propriétaires auront recours à de l’assainissement non collectif (ANC) pour l’évacuation de leurs eaux usées.

La solution la plus utilisée dans le cadre d’un assainissement non collectif est la microstation d’épuration. L’installation d’une microstation peut se faire à la construction comme en rénovation. Pour cela, il faut creuser un trou suffisamment grand pour accueillir la microstation. Un espace d’environ dix mètres cubes est nécessaire pour les microstations standard.

Composée de deux compartiments distincts, la microstation traite les eaux usées (aussi appelées eaux grises ou eaux vannes) en provenance de votre habitation. Quelle qu’en soit la provenance (WC, douche, évier, électroménager …), elles seront traitées de la même manière. La première partie de la microstation contient des bactéries qui se nourrissent des composés des eaux usées. Activées par l’oxygène, ces bactéries ou boues, dégradent les différents composés solides et les « digèrent ». Ce mélange de boues + eaux usées est ensuite transféré dans la deuxième partie de la cuve. Là, les eaux claires et les eaux usées sont séparées par décantation. Les eaux claires en surface sont ensuite évacuées puis les boues réintégrées à la première partie de la cuve pour recommencer le processus.

Une solution simple et avantageuse est de confier la gestion de votre viabilisation et raccordement au même prestataire. Vous pouvez par exemple faire appel à BTP-Privés, spécialiste du raccordement à Toulouse.

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